Chez Blablacar, le full-remote est autorisé pour 99 % des métiers ! Cela signifie que les salarié·es peuvent travailler de là où il le souhaite à condition de rester dans le pays de leur entité légale, à savoir la France. Ceux qui ne veulent pas travailler à distance peuvent se rendre dans les bureaux de la société à Paris de 1 à 5 jours par semaine, en fonction de leurs envies. Mais alors, comment Blablacar a mi en place cette organisation du travail super flexible ? Et quelles leçons en tirer ?
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Les leçons à tirer sur l’organisation en full remote chez Blablacar
1. Être à l’écoute des candidat·es en entretien
Déjà avant le covid, en 2019, Blablacar avait fait le choix de proposer du full remote à ses collaborateur·ices. Pourquoi ? Parce qu’ils devaient embaucher de nombreux profils tech senior et talentueux. Et que ces derniers voulaient travailler depuis chez eux. Lors des entretiens d’embauche, les développeurs disaient “d’accord, mais je veux être basé depuis Nantes”, “très bien, mais je veux travailler depuis un coworking à Caen“, etc.
Les RH chez Blablacar ont été incité à faire un virage vers le 100 % télétravail en proposant un setup en full remote aux profils tech. Et c’est ainsi qu’ils ont pu recruter les meilleurs. L’attraction de talents a donc été la raison principale qui a fait débarquer l’organisation de travail en full remote chez Blablacar.
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Une fois par mois, tous les salarié·es Blablacar sont invité·es à se rendre dans les bureaux parisiens pour passer du temps en équipe.
2. Sonder régulièrement les salarié·es sur leurs attentes
En novembre 2023, Blablacar a envoyé un questionnaire de satisfaction à l’ensemble de ses collaborateur·ices pour connaître leurs ressentis sur leur mode de fonctionnement au travail. C’est grâce à ces sondages réguliers que l’équipe des ressources humaines chez Blablacar peut garder un oeil sur la satisfaction de ses salarié·es et qu’elle peut améliorer continuellement ses processus.
Voici les chiffres qui sont ressortis de cette enquête :
- 1/3 des salarié·es chez Blablacar sont en full remote ;
- sur les profils en mode hybride, 33 % ont répondu qu’ils songeaient à candidater au setup en full remote dans les 12 mois à venir ;
- 43 % des nouveaux arrivant·es en 2023 ont choisi le full remote ;
- 40 % des équipiers Product & Engineering sont en full remote ;
- 35 % des équipiers Marketing, Brand, Relation Client sont en full remote ;
- 15 % des membres de l’équipe Finance sont en full remote ;
- 34 % des salariés Blablacar se rendent au bureau 2 à 3 fois par semaine ;
- 5 % des salariés Blablacar viennent tous les jours au bureau.
3. Sensibiliser et former ses managers et salarié·es à ce mode d’organisation
Pour adopter une organisation en full remote, l’équipe RH Blablacar a rédigé de nombreux guides pratiques. En parallèle, elle a proposé aux équipes de nombreuses formations pour apprendre à organiser son poste de travail à domicile, à lutter contre l’hyperconnectivité, à communiquer en asynchrone… D’autres sujets clés ont le droit à leur lot de documentation comme l’utilisation d’outils à distance (pourquoi utilisons-nous ces outils ?) ou encore l’organisation de teambuildings en remote (comment et pourquoi ?).
4. Créer des rituels
La création de rituels est l’une des bonnes pratiques appliquées chez Blablacar. Car le fait de se rencontrer une fois par semaine en visioconférence pour avancer sur les différents projets est indispensable pour avoir la sensation d’appartenir à un tout / une équipe.
D’autre part, Blablacar accorde un budget teambuilding à tous ses managers pour leur permettre d’organiser des activités sympas dans le but de renforcer la cohésion d’équipe.
Enfin, tous les process sont documentés de façon à ce que chaque équipier puisse comprendre comment chacun travaille. Exemple : Aurélie va réaliser des audits du travail des graphistes, elle va lister sur un document Notion les étapes suivies pour y parvenir.
5. Investir dans le travail hybride / le remote
Selon Albane Hussenet, Head of Talent Acquisition & Engagement chez Blablacar, il y a une grande différence entre les entreprises qui autorisent le full remote et celles qui investissent dedans. Et Blablacar fait partie de la seconde catégorie. En effet, investir financièrement dans un programme hybride ou full remote permet aux salarié·es de sentir que cette organisation n’est pas un hasard et qu’elle fait partie intégrante de la culture de l’entreprise.
À titre d’exemple, Blablacar :
- propose un budget de 500 €/mois par salarié·e pour leur permettre de venir travailler au siège à Paris une fois par mois (train + hôtel) ;
- a développé des partenariats avec des hôtels proches des bureaux ;
- offre 450 € à chaque salarié·e désireux·se de s’installer en full remote pour lui permettre de s’équiper ;
- a créé 4 hubs en France permettant aux salarié·es en remote de se retrouver dans un espace de coworking partenaire ;
- met un budget à disposition des managers pour organiser des ateliers dédiés à la cohésion d’équipe.
Et les défis rencontrés par Blablacar dans la mise en place du full remote ?
Les appréhensions et peurs des salarié·es
L’une des plus grandes difficultés qu’a rencontré Blablacar aux prémisses de l’implémentation du full remote a été les doutes et peurs des salarié·es. Ils se posaient (à juste titre) des questions comme :
- Vais-je rester productif ?
- Vais-je réussir à garder ma motivation et mon dynamisme ?
- Notre équipe va-t-elle rester aussi soudée ?
- Mon intégration se fera-t-elle facilement dans cette équipe en full remote ?
Les managers des équipes de Blablacar ont donc fait un vrai travail de réassurance et de sensibilisation pour que chaque équipier se sente à l’aise dans cette configuration.
Le onboarding
Le onboarding représente un second challenge chez Blablacar, notamment lorsqu’au sein d’une équipe, tous n’ont pas la même organisation. Exemple type : quand un salarié est embauché en mode hybride et que son manager est en full remote, celui-ci peut se retrouver seul au bureau à Paris lors de ses premiers jours. Cela peut donc créer un sentiment de solitude. Dans le cas contraire, une nouvelle recrue en full remote peut avoir du mal à créer du lien avec son équipe à distance. Pour cela, l’équipe RH de Blablacar a doublé le budget des allers-retours des full remote au début de leur expérience pour leur permettre de venir plus régulièrement au bureau à Paris.
L’isolement
Pour terminer, un défi du full remote en général, mais aussi chez Blablacar est la sensation d’isolement que peuvent ressentir les salarié·es en télétravail. Pour résoudre cette problématique, Blablacar s’est associé à moka.care pour organiser des ateliers sur ces thématiques et permettre aux salarié·es de se sentir épanoui·es, quel que soit le mode d’organisation qu’ils choisissent (full remote, hybride ou présentiel).
Le full remote chez Blablacar : ce qu’il faut retenir !
Ce que j’aime particulièrement chez Blablacar, c’est que chacun est libre de choisir son mode d’organisation. Si une personne veut faire du full remote, elle n’a aucune obligation à faire autrement. De même si une personne veut venir au bureau une fois par semaine seulement. Cette flexibilité est un vrai atout pour les entreprises aujourd’hui. Elle est très attirante !
Avant de vous laisser, je dois faire une dédicace à Xavier Coiffard du podcast Génération Remote. C’est grâce à son épisode 47 que j’ai pu en apprendre autant sur le full remote chez Blablacar. Si la thématique du remote vous intéresse, je vous invite vivement à vous abonner à son super podcast !
Pour aller plus loin, parcourez mon article sur les entreprises en full remote.
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