Après le slow food et le slow living arrive le slow working. Mais d’où viennent ces concepts ? Et comment appliquer le « travail doux » au quotidien ? En cette fin d’année, j’avais envie de ralentir le rythme et de me poser quelques minutes pour vous parler du slow working. On va découvrir sa définition, ses enjeux pour les entreprises mais aussi sa mise en application. Vous êtes prêt·e·s pour la définition du slow working ? Allons-y !
D’où vient le slow working ? Quelle est sa définition ?
En cette fin d’année, nous apercevons de nombreux posts LinkedIn qui disent « l’année prochaine, je ferai moins, mais mieux ». Cela s’appelle le slow working. Ensemble, nous allons découvrir sa définition.
Le « slow working » est une variante du mouvement « slow food » créé par un groupe de gourmets italiens, menés par Carlo Petrini au début des années 80. L’objectif de ce mouvement était de consommer moins, mais mieux afin de sauvegarder la biodiversité et de préserver l’environnement.
Pour le slow working, c’est un peu pareil. Le but du travail doux est de s’approprier différemment son temps de travail afin de faire attention aux détails. En d’autres termes, le slow working est le contraire du « vite fait bien fait ». Car le plus souvent, « le vite fait, bien fait » n’est pas si bien réalisé que ça…
Il s’agit d’avancer dans la vie de manière plus consciente, de prendre le temps de goûter aux petits plaisirs de la vie quotidienne et de prendre soin de soi, de son corps et de son esprit.
Les jeunes générations accueillent ce mouvement les bras ouverts ! Elles désirent travailler moins pour profiter davantage, prendre soin de leur santé et passer du temps avec leurs proches. Le slow working semble donc être la solution idéale pour elles. Cette tendance supprime le stress lié au travail intensif et conduit ainsi à un bien-être mental et physique optimal.
Lorsque les gens entendent le terme « travail doux« , ils pensent immédiatement au collègue paresseux qui arrive en retard tous les matins, ou au stagiaire pas doué qui a besoin d’une éternité pour accomplir les tâches les plus aisées. Les gens croient que le travail en douceur est réservé aux perdant·e·s, aux débutant·e·s ou aux tortues ! 🐢
Pourtant et selon Gail Kinman, professeur de psychologie de la santé au travail à l’université de Bedfordshire, le concept de « slow working » permet de gagner en productivité au travail. En ralentissant le travail, vous donnez à votre corps la possibilité de se régénérer et de se remotiver. Le niveau de stress diminue tandis que votre concentration et votre créativité augmentent. Les personnes qui ne se précipitent pas sont donc plus performantes.
Nous ne sommes pas des hamsters dans des roues
Lorsque nous sommes pris au piège dans une boucle infinie en quête d’objectifs, il peut être difficile de sortir de la roue (d’hamster) et de réfléchir quelques minutes au sens qui anime nos journées.
L’idée du slow working est justement de quitter le tapis roulant de notre vie professionnelle chargée. Car plus vous y resterez, plus il y aura de préoccupations qui accapareront votre attention. Vous vous retrouvez piégé en pensant aux objectifs urgents, alors que vous devriez penser aux objectifs importants.
L’accomplissement de tâches importantes permet, le plus souvent, de réduire le nombre de choses urgentes que vous devez traiter au travail. Si vous prenez le temps d’anticiper ce qui doit être fait, que vous déléguez ce que vous pouvez déléguer et que vous réalisez chaque tâche sans faire d’erreur, vous gagnerez un temps fou (et serez moins stressé·e).
Partagez la définition du slow working
Maintenant que vous connaissez la définition slow working, partagez-là autour de vous ! Cette nouvelle manière de travailler, au même titre que le slow food et le slow living, est d’utilité publique. Nous devrions toutes et tous reprendre le contrôle sur nos journées de travail, à commencer par vos salarié·e·s. Si ces derniers commencent à travailler mieux mais mieux, les chiffres de votre entreprise risquent de grimper en flèche ! 📈
C’est l’une des raisons pour lesquelles de nombreuses entreprises adoptent la semaine de quatre jour et que les freelances sont aussi rentables pour les entreprises.
Encore envie de vous instruire ? Je vous conseille mon article sur les origines du télétravail !
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