Elon Musk a de nouveau envenimé le débat sur le retour au bureau aux États-Unis. Lui et Vivek Ramaswamy ont suggéré à Donald Trump d’interdire le télétravail aux fonctionnaires américains. L’objectif de cette privation est d’entraîner une vague de départs volontaires pour économiser de l’argent public. Après tout, cela est plus économique que de procéder à des licenciements et au paiement d’indemnités de départ. Mais, est-ce vraiment éthique ? Retour sur cette actualité qui frappe les fonctionnaires fédéraux aux É.-U.
« Un moyen simple de réduire la masse salariale du gouvernement »
Elon Musk et Vivek Ramaswamy ont récemment suggéré à Donald Trump de mettre fin au télétravail des fonctionnaires fédéraux, qualifiant cette pratique de « privilège » hérité de la pandémie. Ils ont également évoqué cette idée dans un article d’opinion publié en ligne par le Wall Street Journal. Dans ce dernier, nous apprenons qu’il s’agirait également d’un moyen simple de réduire la main-d’œuvre fédérale.
« Exiger des employés fédéraux qu’ils se rendent au bureau 5 jours par semaine entraînerait une vague de départs volontaires que nous saluons : […] les contribuables américains ne devraient pas les payer pour le privilège de l’ère Covid qui consiste à rester à la maison » ont écrit les deux hommes.
1,1 million de travailleurs fédéraux concernés
Selon un rapport publié en août par l’Office of Management and Budget, environ 1,1 million d’employés civils fédéraux, soit 46 % du personnel civil, sont éligibles au télétravail aux États-Unis aujourd’hui. Plus d’un million de salariés sont donc concernés par cette potentielle fin du travail à distance.
En 2023, l’administration Biden avait ordonné aux agences fédérales d’« augmenter substantiellement le travail en présentiel ». Cela dit, elle avait également laissé une certaine flexibilité, citant différents facteurs comme le coût de l’espace de travail, la nécessité de recruter les « meilleurs talents », etc.
Aujourd’hui, Musk et Ramaswamy qui codirigent ce que le président élu Donald Trump a appelé « un département de l’efficacité gouvernementale », souhaitent inverser la tendance en rendant le présentiel obligatoire à tous les fonctionnaires américains. Mais il est important de rappeler que leurs rôles sont simplement consultatifs et leur département ne deviendra officiel que si le Congrès adopte une loi le créant.
La réaction des Américains face à la proposition de Musk et Ramaswamy
Certains fonctionnaires fédéraux syndiqués ont critiqué Musk et Ramaswamy, affirmant qu’ils ne savaient pas ce qu’ils faisaient.
« Il est clair que Musk et Ramaswamy ne comprennent tout simplement pas comment la main-d’œuvre fédérale fonctionne », a déclaré Randy Erwin, président national de la Fédération nationale des employés fédéraux, dans un communiqué.
M. Erwin a également déclaré que les deux personnalités du monde de la technologie « sont à l’origine d’affirmations absurdes sur le gaspillage financier du gouvernement et dénigrent les employés fédéraux dévoués ».
D’autres défenseurs des droits des travailleurs ont réagi comme la Fédération américaine des employés gouvernementaux (AFGE). Celle-ci estime que cette mesure contribuerait à aggraver la situation des employés et à nuire à la qualité du service public. Everett Kelley, le président de l’organisation, a précisé qu’à peine 10 % des fonctionnaires fédéraux télétravaillent actuellement et que plus d’un poste sur deux n’a jamais été éligible au travail à distance.
La fin du télétravail des fonctionnaires américains, un débat qui fait couler de l’encre
Qu’ils penchent d’un côté ou de l’autre, les avis sur la fin du télétravail des fonctionnaires américains sont tranchés et l’avenir du télétravail fait l’objet d’un vif débat partout dans le monde. Alors que certaines entreprises telles qu’Amazon, Tesla et SpaceX exigent un retour au bureau total, d’autres entreprises utilisent le travail à distance comme un outil de recrutement et de rétention qui semble porter ses fruits.
Et vous, que pensez-vous du retour au bureau forcé pour pousser des fonctionnaires à la démission ? Est-ce que cette mesure est éthique selon vous ? N’hésitez pas à donner votre avis dans l’espace commentaires.
Mon avis : imposer le retour au bureau, c’est prendre de nombreux risques. Une entreprise qui exige le retour au bureau des salariés s’expose à de l’insatisfaction, des démissions et du coffee badging en masse. Il est plus sage de trouver un terrain d’entente avec ses collaborateurs afin d’adapter sa politique de télétravail en fonction de leurs exigences et besoins spécifiques.
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